KATRINA : LES USA AUX NUS
Après Katrina, l’ouragan de la crise financière
La Nouvelle-Orléans . Plusieurs victimes du cyclone qui ont tenté d’accéder au logement grâce aux fameux prêts à risque (subprimes) sont à nouveau frappées de plein fouet.
Correspondance particulière Beaucoup des quartiers pauvres et noirs de La Nouvelle-Orléans ont peu changé depuis deux ans, quand l’ouragan Katrina avait détruit ou endommagé 123 000 maisons occupées par leurs propriétaires et 80 000 logements en location. Comme la Nouvelle Orléans est située dans une des régions les plus pauvres des États-Unis, il n’est pas surprenant que les crédits hypothécaires à risque avec subprime ont profondément pénétré son marché hypothécaire.
Un écart grandissant Quelle est la situation des subprimes à La Nouvelle-Orléans ? Selon Bloomberg News, environ 21 % des 60 000 crédits hypothécaires à risque avec subprime de la Louisiane avaient au moins trente jours de retard de paiement au quatrième trimestre de l’année dernière, soit 15 % de plus qu’en 2004, l’année avant Katrina. Seuls le Mississippi et le Michigan ont eu des taux plus élevés de « délinquance » de remboursement de crédit hypothécaire avec subprime. Les difficultés engendrées par ce type de crédit sont considérables et montrent bien l’écart grandissant entre les hauts et les bas revenus aux États-Unis. Les initiateurs de crédits hypothécaires avec subprime transfèrent ces mauvais prêts, avec un fort escompte, à des fonds spéculatifs (hedge funds).
Ainsi, grâce aux subprimes, James Simons, le plus riche propriétaire de hedge funds, a gagné l’année dernière 1,7 milliard de dollars, selon le New York Times du 24 avril 2007, soit 28 333 fois plus que les 60 000 dollars de revenu médian des familles aux États-Unis en 2006. Autre exemple : pour se tirer d’affaires, H & R Block Inc. a vendu, le 20 avril dernier, sa société Option One de prêt immobilier avec subprime à Cerberus Capital Management LP, un gestionnaire de hedge funds de New York. Et pendant ce temps, que devient Hattie Warren, une cuisinière à la retraite âgée de quatre-vingt-deux ans, habitant à La Nouvelle-Orléans ? Elle a survécu à l’ouragan Katrina, et elle lutte maintenant désespérément pour rembourser un crédit hypothécaire avec subprime de 100 000 dollars qu’elle a contracté pour payer ses factures. Les 860 dollars mensuels du remboursement de son emprunt (à taux hypothécaire variable) dévorent les trois quarts de son revenu provenant de sa retraite du gouvernement et du loyer que sa fille Gloria lui paie pour partager avec elle leur petite maison créole.
Tandis que Mme Warren essaie sans succès de renégocier le taux de son hypothèque, des « hedgies » comme Cerberus profitent de sa détresse. Après tout, la règle d’or du capitalisme spéculatif, c’est que celui qui a l’or exploite celui qui n’en a pas : Cerberus en a, et Hattie Warren n’en a pas…
(*) Cet article a bénéficié des recherches de Peter Cohan, professeur de gestion financière
à Babson College
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Un an après Katrina, les plaies béantes de la Louisiane
États-Unis . Le gouvernement Bush sur le banc des accusés. La Nouvelle-Orléans tarde à être reconstruite et le cloisonnement de la société révélé par le drame est toujours plus vif.
Voilà un an aujourd'hui que le cyclone Katrina s'est abattu sur les côtes du golfe du Mexique aux États-Unis. Un an que le monde entier, atterré, a découvert sur les écrans de télévision les images des populations de La Nouvelle-Orléans paniquées, prisonnières de la misère et du racisme, constatant l'incapacité du gouvernement à faire face à un drame pourtant prévu, comme l'incapacité de la société à venir en aide d'une façon décente aux siens, sur son propre territoire.
Les problèmes mis au jour par le cyclone
" Nous ferons ce qu'il faut ", avait alors promis le président George Bush, vivement critiqué pour avoir trop tardé à prendre en considération la teneur de la crise. Aujourd'hui, pourtant, seuls les quartiers chics de La Nouvelle-Orléans ont pu retrouver un peu de leur vernis. Les problèmes mis au jour par le cyclone sont toujours plus vifs. Deux tiers des Américains désapprouvent aujourd'hui encore le comportement de leur président après le passage du cyclone qui avait causé la mort de 1 500 personnes. Et en février dernier, un rapport parlementaire parlait d'" une litanie de fautes, d'erreurs de jugement, de défaillances et d'absurdités en cascade " et dénonçait " un échec national, une abdication du devoir le plus solennel d'assurer le bien public ". Autant de souvenirs douloureux qui se réveillent à l'occasion du premier anniversaire de la catastrophe. Et alors que le cyclone Ernesto devrait atteindre la Floride dans le courant de la semaine.
Premier constat : sur les 270 000 personnes évacuées à la hâte, plus de 100 000 familles habitent toujours dans des caravanes ou des mobil-homes. Près de la moitié des 485 000 habitants de La Nouvelle-Orléans, qui avait été inondée à 80 % suite à la rupture des digues, ne sont pas revenus. Outre les problèmes liés au logement, plus de 200 000 personnes ont perdu leur emploi. Le nettoyage n'est toujours pas achevé, malgré 3,6 milliards de dollars déjà dépensés par le gouvernement qui a découvert au printemps que les entreprises affectées à cette tâche avaient surfacturé jusqu'à six fois le prix des travaux !
Un scandale similaire a éclaté en juin après que l'institution chargée de vérifier les comptes publics a révélé qu'entre 600 millions et 1,4 milliard de dollars avait été détournés de l'aide d'urgence par une utilisation frauduleuse : près de 900 000 des 2,5 millions de demandeurs d'une aide financière directe pourraient avoir présenté des faux. Quant aux digues qui protègent la ville construite en dessous du niveau de la mer, elles ont été pour l'instant réparées sommairement. Le gouvernement attend les conclusions d'une étude, prévues pour décembre 2007, avant de décider si le système anti-inondations sera renforcé.
sur fond de misère et de racisme
Les problèmes les plus difficiles à enrayer restent ceux liés à l'exclusion de toute une part de la population de La Nouvelle-Orléans, sur fond de misère et de racisme, comme les avait déjà révélés le passage du cyclone. " Le racisme est à fleur de peau ici, constate ainsi Barbara Major, qui copréside la commission municipale pour la reconstruction de La Nouvelle-Orléans. La population était outrée que les gens meurent. Elle aurait dû être outrée que les enfants n'aient pas accès à un bon enseignement, que les gens ne soient pas logés de manière décente comme ils peuvent l'être dans les autres villes des États-Unis. "
Emblématique du renforcement des divisions communautaires au sein de la population de La Nouvelle-Orléans depuis un an, la réélection du maire, Ray Nagin, a été plus fortement que jamais marquée par des débats liés à la question noire. Majoritairement blanche depuis la catastrophe, La Nouvelle-Orléans était noire aux deux tiers il y a un an. Sur le même mode, la question des quartiers les plus bas de la ville, qui sont à la fois les plus exposés aux inondations et ceux habités par les plus démunis, a déclenché de vives passions. Le maire
a finalement été contraint d'abandonner son projet d'en interdire la reconstruction, ce qui aurait compliqué le retour de la population noire.
Un an après, le président George W. Bush, qui a décidé de ne pas esquiver des commémorations qui auraient eu lieu de toute façon, a entamé hier sa treizième visite sur place depuis Katrina. Au moment du cyclone, il avait attendu quatre jours dans son ranch, au Texas, où il passait ses vacances, avant de se rendre sur place, félicitant le directeur de l'Agence fédérale de gestion des catastrophes, Michael Brown, qu'il a limogé depuis. En mars, une vidéo a été rendue publique, montrant les collaborateurs du président le prévenant des risques d'effondrement des digues. Au lendemain de la catastrophe, le président avait déclaré que leur rupture n'avait pas pu être anticipée...
Anne Roy, L'Humanité
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LA PLUS GRANDE CATASTROPHE NATURELLE DES ETATS UNIS  Les conséquences de l'ouragan Katrina sur la Nouvelle-Orléans furent désastreuses.
Le 29 août 2005, l'ouragan Katrina, prédit et suivi par les services de météo s'abat sur les côtes de Louisiane aux États-Unis.
Le 30 août 2005, un jour après le passage de l'ouragan Katrina, 80 % de la ville de la Nouvelle-Orléans est inondée. L'inondation a été provoquée par deux brèches du système de digue de sept mètres de hauteur qui protège la ville construite sous le niveau de la mer, entourée par le Mississippi au sud et le Lac Pontchartrain au nord. L'ouragan Katrina a eu un impact économique significatif mais on en prévoit d'autres sur la durée. La plupart des experts s'accordent à penser que Katrina sera le plus coûteuse catastrophe naturelle de l'histoire des États-Unis d'Amérique. Katrina est un des ouragans les plus puissants à avoir frappé les Etats-Unis. Il a atteint les côtes à proximité de la Nouvelle-Orléans le 29 août 2005 vers 11 heures locales, évitant partiellement la ville en bifurquant au dernier moment vers l'est. Son oeil large de 40 kilomètres et ses vents a atteint 280 km/h. L'évacuation de la ville ordonnée en raison des risques de submersion d'une partie de la ville, bâtie sous le niveau de la mer n'ont pu empêcher la disparition de plusieurs milliers de personnes. Au large, des vagues de 11 mètres ont pu être observées. Après le passage de l'ouragan, on trouva plusieurs états des Etats-Unis sous les eaux. Katrina a ainsi plongé la Louisiane et la Nouvelle-Orléans dans la désolation tandis que les pillards et les gangs mettent à feu et à sang les villes. Suite au passage de l'ouragan Katrina sur la région de la Nouvelle Orléans, des milliers de personnes qui n'avaient pas fui la ville sont restées isolées dans la ville, parfois sur des toîts plusieurs jours après la catastrophe. Dans d'autres villes, des personnes restent sans aide extérieure depuis près d'une semaine après la tempête. Le président [[George W. Bush]] est vivement critiqué pour la lenteur des secours.
Par ailleurs, il apparaît que ce sont les habitants les plus modestes qui ont touché le plus durement par la catastrophe, soit parce qu'ils n'ont pas pu fuir, soit parce que leur domicile était moins résistant ou qu'ils n'ont pas eu les moyens de le protéger.
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Prévention, la priorité était ailleurs
De nombreux scientifiques, dont les avertissements n'ont pas été entendus, soulignent qu'il aurait été possible de prendre des mesures de protection. Pouvait-on se protéger de la puissance de Katrina ? Oui, dans une certaine mesure, répondent des scientifiques et techniciens états-uniens, dont les avertissements sont restés inaudibles aux autorités pendant longtemps.
" Depuis des années, il y a une multitude d'avertissements sur la vulnérabilité de la ville (de La Nouvelle-Orléans) si des travaux critiques de reconstruction, qui ont pris du retard, n'étaient pas entrepris ", a lancé, en fin de semaine dernière, John Rennie, rédacteur en chef de Scientific american.
La revue, qui fait autorité en matière scientifique et technique, avait averti dès 2001 que la dégradation des digues et des systèmes de pompage, le développement des zones immobilières et l'insuffisance des évacuations, faisaient courir à la ville de sérieux risques. La même année, la Federal emergency management agency (FEMA), l'agence gouvernementale chargée de la prévention et de la gestion des catastrophes, estimait qu'un cyclone ou une inondation de La Nouvelle-Orléans faisait partie des trois catastrophes majeures menaçant les États-Unis. Las, l'avertissement n'a pas eu l'effet escompté. Au lieu de renforcer la protection de cette ville de 1,4 million d'habitants construite sous le niveau de la mer, les crédits destinés au renforcement et à la réparation des digues ont fondu.
De façon générale, on sait que, depuis 2001, les budgets ont changé de main (voir l'Humanité du 2 septembre). La FEMA a vu ses missions réorientées au profit de la lutte antiterroriste et de la sécurité intérieure, le financement du génie civil de l'armée a stagné à 5,7 millions de dollars (contre les 27,1 millions demandés) et le budget prévu de 100 millions de dollars par l'organisme de contrôle des crues de Louisiane a plafonné à 34 millions de dollars, contre 69 millions en 2001. " Les États-Unis vont devoir faire un choix politique en décidant combien d'argent ils sont prêts à dépenser pour se protéger contre ce type de catastrophe naturelle ", a jugé le professeur hollandais d'ingénierie civile, Han Vrijing. Aux Pays-Bas, un quart du territoire est situé sous le niveau de la mer. " Les digues qui protègent l'agglomération la plus peuplée des Pays-Bas sont construites pour qu'une situation dangereuse ne puisse se produire que tous les 10 000 ans. À La Nouvelle-Orléans, cette durée est réduite à 200 ans ", note le scientifique. Malgré tout, Scott McClellan, porte-parole de la Maison-Blanche, affirmait mercredi dernier que " le contrôle des crues est une priorité de cette administration depuis le premier jour ".
Cette polémique a permis à un autre débat, moins vigoureux, de se faire une place dans les médias d'outre-Atlantique. Le cyclone Katrina est-il une conséquence du - réchauffement climatique ? Donc du refus de Bush de ratifier le protocole de Kyoto ? Vaine polémique, qui redonne néanmoins du poil de la bête aux nombreux scientifiques états-uniens partisans de mesures contraignantes en matière d'émission de gaz à effet de serre. Une étude signée début août par Kerry Emanuel, climatologue au Massachusetts Institut of Technology, affirmait d'ailleurs que le réchauffement climatique serait à l'origine du redoublement de l'intensité des cyclones.
Rappelons toutefois que l'Amérique a déjà connu des cyclones plus puissants. Ce fut le cas avec Camille, de catégorie 5 (la plus élevée), qui a survolé le Mississippi et la Louisiane en 1969, faisant au moins 250 morts, ainsi que des ouragans Ivan et Jeanne, l'an dernier, qui ont provoqué des vents plus violents que Katrina. Mais ceux-ci n'avaient alors pas touché des zones aussi habitées ni aussi mal protégées.
Vincent Defait (L'Humanité du 02/09/2005
Des yeux qui ont vu l'horreur Katrina
Luis Reyes, jeune shérif adjoint, raconte ses cinq jours d'horreur passés dans une prison de La Nouvelle-Orléans.
" Au plus fort de l'inondation, des prisonniers avaient de l'eau jusqu'à la poitrine, il y a encore des morts à l'intérieur de la prison. " Certains se sont noyés à l'intérieur de leur cellule, d'autres ont réussi à s'évader. Luis Reyes, un shérif adjoint de trente-trois ans qui travaille à la prison du Community Correctional Center de La Nouvelle-Orléans, ne s'est pas encore remis des cinq derniers jours.
Il a survécu en mangeant quelques céréales, sans trop savoir que faire des prisonniers. Ils " ont dit qu'ils ne voulaient pas se mutiner, mais qu'il fallait qu'on leur donne de l'eau et des vivres. Nous n'avions rien à leur donner parce que tout était sous les eaux ". " Pour moi, le plus effrayant était de remonter dans les étages de la prison parce que les prisonniers s'échappaient des cellules et ouvraient des brèches dans les murs. Ils se sont évadés durant la nuit parce que nous étions à court de personnel. Les gardiens ne sont pas venus travailler.
Rien n'a été planifié pour cette situation. " Abandonnés pour de bon par une société plongée dans le chaos, dans une prison voisine, " les détenus ont commencé à se jeter par les fenêtres sur des barbelés où ils sont restés accrochés jusqu'à ce qu'on puisse venir les secourir ". Les " prisonniers étaient suspendus aux fenêtres, poursuit Luis Reyes, et essayaient d'avoir de l'eau.
Certains d'entre eux avaient tellement soif qu'ils ont fait des noeuds à leur tee-shirt pour pouvoir, avec une botte, puiser dans l'eau contaminée où ils avaient fait leurs besoins ". Les 5 000 détenus ont finalement été évacués, passant " la nuit sur une rampe d'autoroute en béton, avec une centaine d'autres personnes évacuées ". |
" On se porte bien au zoo... "
Préparé depuis longtemps à un tel désastre, le zoo de La Nouvelle-Orléans, alias " Camp Katrina ", devient l'emblème a contrario
de l'échec des politiques de prévention.
Au zoo de La Nouvelle-Orléans, on se porte bien. Construit en hauteur, le zoo Audubon a échappé au pire des inondations. " J'ai été à deux doigts de lancer la construction de l'Arche ", plaisante le directeur Dan Maloney. Désormais surnommé " Camp Katrina ", le zoo s'est préparé depuis des années à une telle catastrophe : on a renforcé les abris de béton qui accueillent les animaux lors du cyclone, et organisé à l'avance l'arrivée des vivres, tandis que l'évacuation du personnel était planifiée. Seul un alligator s'est enfui : " Nous avions un flamand rose traumatisé.
Nous pensions qu'il allait mourir, mais il a réintégré la bande. Je suis sûr que l'alligator va revenir ", raconte Dan Maloney. " Un couple de jeunes loutres est mort ", ajoute-il ; ce sont les seules victimes à déplorer. Les félins sont nourris grâce à des réserves de viande conservées dans les frigos branchés sur des groupes électrogènes : contrairement aux hôpitaux, ici on a prévu assez de carburant. |
Biloxi crie son indignation à George W. Bush, venu vendredi constater brièvement les dégâts.
" Il était plus que temps qu'il vienne ", lance un sinistré. Vendredi, George W. Bush s'est décidé à se rendre à Biloxi, sur la côte du Mississippi, pour se faire une petite idée de l'état de la ville sinistrée. Coupés de tout moyen de communication, la plupart des habitants n'étaient même pas au courant de sa venue. D'autres sont là, pour crier leur rage : " Monsieur le président, les vêtements que je porte, une personne a été suffisamment gentille pour me les donner ! On a tout perdu, presque nos vies aussi. Cela fait cinq jours que nous n'avons pas eu de repas ! " La cuisinière de quarante-cinq ans n'a aucune raison de se calmer : " J'aimerais le voir, qu'il sache ce que c'est que passer des heures de terreur dans un grenier et aujourd'hui de dormir dehors. Nous sommes des survivants. " James Kornman, qui en est à son huitième ouragan, s'insurge : " On sait qu'il y a des ouragans, mais on n'a pas de refuges avec des abris enterrés. En Amérique, on ne pense jamais qu'une chose pareille peut nous arriver. On peut s'offrir une guerre en Irak, mais quand il s'agit de catastrophe massive, on n'a plus les moyens. " |
CUBA DONNE L'EXEMPLE
Fidel Castro a bien offert d'envoyer 1 100 docteurs et infirmières aux États-Unis ainsi que 26,4 tonnes de médicaments mais son offre n'a, semble-t-il, pas été entendue. Dommage car l'Amérique a beaucoup à apprendre de Cuba en matière de catastrophes naturelles. En effet, lorsqu'un cyclone de force 5 s'est abattu sur Cuba en septembre 2004, plus de 1,5 million de Cubains ont été évacués loin de tout danger. 20 000 habitations ont été détruites. Pas un seul Cubain n'a trouvé la mort. |
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