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L'économie |
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Forum 91 |

LE CHIFFRE DU MOIS
20 204 € / an
c'est le revenu moyen par ménage constaté à Evry contre 20 363 € pour le revenu national
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LA BEREZINA |
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HOPITAL SUD FRANCILIEN : VERS LA BEREZINA ?  Le nouvel hôpital Sud Francilien qui va regrouper les sites de Courcouronnes et de Corbeil sur un territoire situé à Corbeil sera ouvert progressivement aux usagers théoriquement à partir du 17 mai 2011.
Il remplacera ainsi l’hôpital Louise Michel de Courcouronnes, et Gilles de Corbeil à Corbeil et regroupera en outre les lieux de soins de Yerres.
BEREZINA FINANCIERE Pour le comité de défense de ses hôpitaux, remplacer des structures construites dans les années 70 constituent déjà un premier gâchis financier. A ce gâchis, tout indique déjà que l’ouverture de ce nouvel hôpital ultramoderne et géant d’une superficie de 110 000 m2, avec 1017 lits, 20 blocs opératoires, 130 salles de consultation, risque très rapidement par se traduire par une double bérézina financière et humaine.
Le milliardaire Serge Dassault, maître d’œuvre de ce projet, ancien Maire de Corbeil, homme influent du régime, pour un hôpital qui un jour probablement portera son nom, souligne déjà : « quelques problèmes financiers qui son à résoudre », et pour cause… D’un coût de construction estimé à 344 millions d’€, le prix global en y ajoutant la totalité des frais (construction, aménagement routier, mises en réseaux, déménagement, démolition ou réaménagement des hôpitaux actuels) dépassera d’après de nombreuses estimations plus d’un milliard d’€. Les collectivités locales déjà étranglées financièrement par les réformes de l’Etat et la suppression de la Taxe Professionnelle sont largement mises à contribution, en particulier le département, et avec eux les habitants de l’Essonne au même moment où des moyens financiers manquent cruellement au conseil général pour intervenir dans le domaine social, qui est pourtant de sa compétence première. }}}
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VIDEO SURVEILLANCE |
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 La ville d'Evry vient d'inaugurer les intallations de visionnage du système de "vidéo protection" relié à ce jour à 40 caméras installés dans tous les quartiers de la ville, sur les places publiques. 20 autres caméras seront progressivement déployés par la suite.
Le coût total de l'installation est estimé à 4 millions d'€ dont seulement 25 % seront pris en charge par l'Etat. Le coût du fonctionnement n'a pas été précisé mais il nécessitera en permanence l'affectation de deux agents, soit une dizaine affectés à cette tâche.
Le Préfet a précisé qu'il a souhaité étendre cette initiative à toutes les villes, ce qui semble fninancièrement impossible, même si elles le désireraient. De nombreuses collectivités sont aujourd'hui en situation budgétaire délicate en raison des dotations de l'Etat qui sont encadrées et en régression, et des revenus des habitants en baisse, avec des impositions en diminution.
Les élus communistes d'Evry ont proposé au nom de l'accès à tous au droit à la sécurité à la prise en charge totale des frais d'intallation de fonctionnement de la "vidéo protection".
Sur la ville d'Evry une chartre d'éthique, et un comité de suivi composé d'élus et de personnalités est chargé de surveiller le fonctionnement de cette organisation de "surveillance".
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CHATEAU BATAILLE |
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Plantée au coeur d'un parc de 7 ha dans le quartier de Grand-Bourg d'Evry, avenue Ratisbonne, la demeure historique, propriété de la commune depuis 1987, avait été vendue au groupe d'investissement François I er Finance pour la somme de 235 000 €. Les ruines ont été réhabilitées en appartements de taille F2 ou F3 de très haut standing. Le chantier a été conduit par Daniel Lefèvre, l'architecte en chef des Monuments historiques depuis dix-huit ans, chargé en outre de la restauration du Panthéon. Les résultats ont été spectaculaires comme le montrent cette photo prise par le photographe Henri Hostein.
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SOS AIDE |
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L’Association de Soins et d’Aide au Maintien à Domicile intervient auprès (1) de 506 bénéficiaires d’Evry, de Lisses et Courcouronnes avec le concours de 59 salariées dont la totalité sont des femmes.
Une plateforme commune a été mise en place avec l’association d’aide à domicile de Ris Orangis qui emploie plus de 40 salariés pour ce qui concerne la gestion administrative et comptable.
Le budget global de l’association se situe à près de 1,5 millions d’€ assuré par des recettes qui proviennent pour 1/3 des bénéficiaires, pour près de la moitié par le conseil général (avec l’Allocation Personnalisée Autonomie) et la participation d’autres caisses de retraites et de la CNAV. Les Municipalités ont accordé une subvention globale de près de 100 000 €.
L’AMSAD intervient auprès de 159 personnes dont la dépendance est élevée (GIR 1 à 4), soit l’équivalent du nombre de résidants de 2 maisons de retraites, et auprès de 354 personnes relativement autonomes (GIR 5 et 6).
Cette association qui a un rôle important pour le maintien à domicile des personnes âgées et emploie avec l’association partenaire de Ris plus de 100 salariés est en situation financière difficile. Cette année la réforme fiscale va entraîner un surcoût financier de près de 50 000 € difficile à équilibrer puisque les prix des journées sont strictement encadrés dans le cadre des conventions financières avec les différents financeurs, et que les usagers ont des revenus en diminution constante après les différentes réformes sociales.}}}
Des jeunes d'Evry publient un "Lexik des cités" Dix jeunes du quartier du Bois-Sauvage à Evry, des garçons et des filles âgés de 18 à 25 ans, expliquent dans le "Lexik des cités" leurs mots, ceux utilisés par les jeunes dans les banlieues, pour éviter les "quiproquos" entre jeunes et adultes. Ce livre, qui sortira le 4 octobre, décortique avec beaucoup d'humour 241 mots des cités.
Réalisé avec l'aide de l'association Permis de vivre la ville, l'ouvrage est "l'aboutissement d'un travail de trois ans", raconte Cédric Nagau, 25 ans, pour éviter "les incompréhensions, les quiproquos entre les jeunes et les adultes".
Au départ, ces garçons et ces filles, graffeurs, rappeuses et auteurs d'un petit journal dans le quartier, se regroupent autour d'un projet un peu informel. "Je faisais du rap et je voulais que ma mère me comprenne", se souvient Dalla Touré, 22 ans. Dans le petit journal de quartier, un petit lexique est publié. L'idée est née.}}}
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("Lexik des cités", éditions Fleuve Noir, 366 pages, 19,90 euros, le 4 octobre en librairie)
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