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Chute des prix et diminution des ventes:
le marché immobilier du département de l'Essonne marque un net ralentissement.

Ventes en baisse, délais de vente à rallonge: le marché de l'immobilier de l'Essonne n'échappe pas à la morosité générale. A Evry et dans certaines communes de la vallée de l'Orge, les prix enregistrent en 2008 une baisse de 5 à 10% suivant la qualité du bien et son emplacement, estiment les professionnels.
Beaucoup s'en réjouissent: "En bordure de la vallée de Chevreuse, les montants de certains produits avaient atteint des prix exorbitants", assure Bernard Allorge, de l'agence BA Immobilier Transaction, à Orsay. Il y a un an, une meulière de 250 m2 datant de la fin Certes, la dégradation n'est pas nouvelle: l'immobilier a déjà des années 1800 avec 5 chambres s'est vendue 1 million d'euros à Orsay. Mais, les acquéreurs potentiels ne pouvant plus suivre, le marché est au bord de l'asphyxie. "La durée moyenne d'une mise en vente d'un pavillon est désormais d'un an", confirme Béatrice Leflond, de l'agence Jules Ferry, à Saint-Michel-sur-Orge. "Beaucoup de gens prospectent, s'informent... et disparaissent", ajoute-t-elle.
En attendant qu'ils reviennent, les agences immobilières périclitent: une vingtaine d'entre elles ont mis la clef sous la porte dans le département.

Aujourd'hui, le prix moyen du mètre carré s'établit à 3600 euros dans le neuf. Cette donnée est cependant à prendre avec des pincettes, prévient Frédéric Martinez, notaire à Verrières-le-Buisson. Fortement urbanisée au nord, essentiellement rurale au sud, l'Essonne est un département contrasté, qui présente une grande hétérogénéité d'habitat.
Résultat: les prix y sont proches des prix parisiens au nord et beaucoup plus doux au sud. Ainsi, la ville de Gif-sur-Yvette ne propose pas de maisons au-dessous de 400 000 euros alors qu'à Etampes, dans le sud du département, un pavillon classique de 100 m2 se négocie entre 250 000 et 270 000 euros. "Plus on s'approche de Paris, plus les prix grimpent, ajoute Me Frédéric Martinez. Une parcelle de terrain qui coûte 100 000 euros à Etampes ou Méréville vaut 500 000 euros à Verrières-le-Buisson."

Dernier élément susceptible de valoriser un bien: sa proximité avec une gare RER. Selon une étude de l'Insee parue début 2005, en Essonne, plus de 300 000 actifs prennent chaque jour le RER ou la route pour rejoindre leur travail.
Or, avec la hausse du prix du carburant, ils sont de plus en plus nombreux à plébisciter le rail. Conséquence: non seulement ces biens sont plus chers mais, aussi, ces belles bâtisses éloignées des bassins d'emploi et de tout transport en commun ont quelquefois du mal à trouver preneur. A Orsay par exemple, pour un bien similaire, il y a entre 10 et 20% de différence entre une maison située dans le quartier du Petit-Madagascar, proche de la gare, et le quartier Mondétour, légèrement excentré.

EVRY
Ville nouvelle des années 1970, Evry est née du rêve de mixité sociale. Désertée par les classes moyennes dans les années 1980-1990, elle attire aujourd'hui les primo-accédants et les ménages à petit budget. Malgré ses 40% de logements sociaux, "Evry n'est plus la bête noire de la fin des années 1990, assure Pascal Cauchebrais, de l'agence Capitole Immobilier, à Evry. Les gens s'y plaisent, la preuve: 70% des clients qui vendent un bien en achètent un dans le même secteur." A Evry, les prix fluctuent énormément en fonction du secteur. Un appartement de quatre pièces dans la résidence du parc de Petit-Bourg coûte aux environs de 140 000 euros. Plus loin, à 200 mètres, le même bien dans la résidence la Roseraie est proposé à 215 000 euros.
Le quartier du Vieil-Evry regorge par ailleurs de villas aux prix faramineux: une belle propriété de 400 m2 habitables, avec beaucoup de cachet, a été estimée, il y a peu, à 1 million d'euros. Le quartier des Pyramides est quant à lui composé essentiellement de tours HLM. Les prix des appartements, pourtant déjà attractifs, y sont en baisse : "Ils ont chuté de 8 à 9% en l'espace de six mois", constate Pascal Cauchebrais.
Ainsi, un 3-pièces d'environ 60 m2 dans le quartier d'Evry-Village s'est vendu récemment 115 000 euros, soit environ 1900 euros le mètre carré.

Sources : L'Express


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Les avocats de l'Essonne dénoncent la "censure" d'un discours du bâtonnier
Les avocats du barreau de l'Essonne ont boycotté l'audience solennelle de rentrée du tribunal de grande instance d'Evry pour dénoncer la "censure" dont a été victime selon eux le bâtonnier, empêchée de prononcer un discours très critique envers les réformes de la Justice, a constaté un journaliste de l'AFP.

Selon un usage en cours au tribunal d'Evry, le bâtonnier prononce un discours lors de l'audience solennelle de rentrée.

Selon le bâtonnier Me Françoise Brunet-Lévine, son discours a été refusé par les chefs de juridiction, qu'elle avait avisés de son contenu.
"C'est une première", a-t-elle dénoncé. "La parole est libre, on rompt avec un usage", a-t-elle poursuivi.

"Devant la multitude des réformes et des annonces médiatiques qui atteignent la société toute entière, les avocats ne peuvent que manifester leur désapprobation aux prises de position de la Chancellerie", selon le texte de ce discours.
"Parce que nous allons vers une déjudiciarisation globale dans un seul souci d'économie, nécessairement au détriment du justiciable, vous-mêmes les juges êtes menacés de disparition, sauf à devenir des juges ultra-spécialisés", peut-on lire dans ce texte. "Nous ne pouvons accepter d'être méprisés et de voir mépriser le justiciable", lit-on.
Me Brunet-Lévine y faisait également part de la "colère et des inquiétudes" des avocats: "Nous, avocats de défense des libertés fondamentales sommes en deuil".
Le bâtonnier souhaitait ensuite demander une minute de réflexion et de silence, "sur le devenir de notre justice".
De nombreux avocats se sont ainsi regroupés près de l'entrée de la salle des assises où s'est tenu l'audience, devant des bancs clairsemés du fait de leur absence. Ils se sont ainsi rassemblés dans le calme vêtus de leur robe noire, mais sans rabat (la pièce d'étoffe blanche) ni épitoge, symbole de la balance de la justice.
"Ce n'est ni le moment, ni l'endroit", a expliqué à l'AFP le procureur de la République Jean-François Pascal, interrogé avant l'audience. "L'audience de rentrée n'est pas un tribune", a-t-il poursuivi.



EVRY
Des jeunes d'Evry publient un "Lexik des cités"

EVRY (AFP) - Dix jeunes du quartier du Bois-Sauvage à Evry, des garçons et des filles âgés de 18 à 25 ans, expliquent dans le "Lexik des cités" leurs mots, ceux utilisés par les jeunes dans les banlieues, pour éviter les "quiproquos" entre jeunes et adultes.
Ce livre décortique avec beaucoup d'humour 241 mots des cités.

Réalisé avec l'aide de l'association Permis de vivre la ville, l'ouvrage est "l'aboutissement d'un travail de trois ans", raconte Cédric Nagau, 25 ans, pour éviter "les incompréhensions, les quiproquos entre les jeunes et les adultes".Au départ, ces garçons et ces filles, graffeurs, rappeuses et auteurs d'un petit journal dans le quartier, se regroupent autour d'un projet un peu informel. "Je faisais du rap et je voulais que ma mère me comprenne", se souvient Dalla Touré, 22 ans.

Dans le petit journal de quartier, un petit lexique est publié. L'idée est née.Commence alors une longue recherche, notamment avec "Le Petit Robert", pour retrouver l'étymologie des mots.
Des recoupements sont effectués dans de nombreux quartiers d'Ile-de-France et d'ailleurs pour voir si un mot peut avoir plusieurs significations."On s'est rendu compte que nous n'avions rien inventé de nouveau en termes de langue", explique Cindy Azor, étudiante en BTS de 19 ans. "Par exemple +daron et daronne+, mots qu'on utilise pour désigner le père et la mère, existaient déjà.
Ils viennent de dam, qui voulait dire seigneur, et de baron et auraient désigné ensuite le roi et la reine". Or les parents "règnent".Ce langage imagé reflète les origines diverses des habitants de ces quartiers avec des emprunts au portugais, à l'arabe ou aux langues africaines, mais aussi la culture de la "génération fast food", commente Cédric Nagau.
Ainsi, le fourgon de police n'est plus appelé "panier à salade" mais "boîte de six", en allusion à la boîte de beignets de poulet d'une enseigne de restauration rapide."C'est une langue parlée, pas écrite ou alors comme tag avec un certain esthétisme.

Il nous a fallu la traduire", explique Franck Longepied, 25 ans, tagueur devenu graphiste dans l'industrie.Ce lexique, magnifiquement illustré par des graffs ou des petites saynètes expliquant les mots, permet de comprendre qu'un "bail" n'a rien à voir avec un contrat entre deux parties, mais qu'il s'agit d'un plan amoureux, qu'un "Boug" est un mec, que "ma came" n'est pas une quelconque substance illicite qu'on fume ou sniffe mais sert à désigner un pote, aussi nommé "gros"..."Cet ouvrage est la preuve que des jeunes peuvent travailler sur le long terme", souligne Marcela Perez, de l'association Permis de vivre.

Contactés à mi-parcours par divers éditeurs, les jeunes ont rencontré un avocat spécialisé dans les droits d'auteur avant de finalement signer un contrat avec les éditions Fleuve Noir.
La préface de l'ouvrage, tiré à 20.000 exemplaires, fait dialoguer Alain Rey, linguiste, collaborateur notamment pour le Robert, et le rappeur Disiz la Peste, qui a grandi à Evry, sur l'évolution du langage.
("Lexik des cités", éditions Fleuve Noir, 366 pages, 19,90 euros, le 4 octobre en librairie).



Arquana met en vente Evry Rotatives (91)
"Arquana a en outre investi dans une nouvelle ligne de finition Recmi, afin de doper la productivité de sa rotative 64 pages KBA, avec au final un gain de près de 30% !" Gain en vitesse sans doute, mais avec des temps d'arrêt qui eux aussi sont passé de moins de 10% a plus de 30%... "
De 17 salariés, Evry Rotatives est ainsi passé à 81 personnes." Evry Rotative comptait une centaine de personne, seul 17 ont suivi Arquana lors de la cession, nuance... "la culture française du site dans un groupe purement allemand et son éloignement des autres unités du groupe (700 kms minimum) font qu'il semble aujourd'hui difficile à Arquana de conserver Evry Rotatives dans son périmètre.
" C'est pourtant ces mêmes arguments qui selon Arques devaient faire la force d'Evry Rotative, mais ce dont doutai la grande majorité du personnel.






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