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Synchrotron Soleil
le Conseil général demande des "garanties fermes"

Le président du Conseil général de l'Essonne Michel Berson (PS) a demandé vendredi au gouvernement des "garanties fermes" concernant les moyens alloués au synchrotron Soleil, situé à Saint-Aubin, sur le plateau de Saclay, au sud de Paris.

"Dans la perspective du prochain Conseil d'administration de Soleil qui se tiendra le 18 décembre, et au cours duquel seront officiellement annoncées les décisions du CEA et du CNRS quant à leur financement, le Conseil général de l'Essonne demande à l'État des garanties fermes", écrit M. Berson dans un communiqué.
Le Conseil général de l'Essonne sollicite la tenue d'un comité d'accompagnement et de suivi extraordinaire.
Il y a une semaine, l'élu s'était inquiété d'un désengagement financier de l'Etat dans le synchrotron, dénonçant une "coupe sombre" qui "ne répond à aucune cohérence scientifique mais uniquement à une logique comptable".
Il dénonçait la diminution de 29 millions d'euros des dotations du CEA et du CNRS, qui aurait pour conséquence selon lui la non réalisation des 6 dernières lignes de lumières et la remise en cause du projet initial.

En réponse, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche avait indiqué qu'il veillerait à ce que synchrotron ait les moyens de poursuivre son développement.
Si l'Etat semble revenir sur cette diminution de dotation, estime M. Berson, la ministre doit maintenant "annoncer publiquement la réinscription des crédits pour 2009, et s'engager clairement sur l'ensemble de la programmation 2009-2011, afin que le CEA et le CNRS soient en mesure d'honorer la fin de la construction et l'exploitation de Soleil, telles que définies par contrat en 2001".
Inauguré en décembre 2006 par le président Jacques Chirac, ce synchrotron de 3ème génération est le deuxième en France, après Grenoble. Il a la capacité de produire une lumière extrêmement puissante, 10.000 fois plus intense que la lumière solaire, permettant de sonder très finement la structure et les propriétés de la matière.
© 2008 AFP

Situé à Saint-Aubin (Essonne, France), le synchrotron SOLEIL (Source Optimisée de Lumière d'Énergie Intermédiaire du LURE) est un synchrotron de troisième génération optimisé dans la gamme des rayons X moyens, inauguré le 18 décembre 2006 par Jacques Chirac.
Sa brillance et sa gamme spectrale de compromis, de l'infrarouge lointain jusqu'aux rayons X durs, lui permettront de couvrir une large gamme expérimentale : fluorescence, absorption et diffraction de rayons X, spectromicroscopie infrarouge, spectroscopie ultraviolet-visible, etc. SOLEIL devrait ainsi rendre service à un grand nombre de communautés scientifiques : physique, biologie, chimie, sciences de la terre et de l'univers… jusqu'à la science des matériaux du patrimoine.

Ce synchrotron remplace notamment les installations du LURE (Laboratoire pour l'utilisation du rayonnement électromagnétique), situé à Orsay, qui ont fermé le 19 décembre 2003. Le synchrotron devait initialement être situé à Caen, au sein du GANIL, mais une décision du gouvernement de Lionel Jospin en 2000, a tranché en faveur de Saclay.
Une vive polémique a eu lieu entre une partie de la communauté scientifique et le ministre de la recherche Claude Allègre, fortement opposé au projet, préférant participer au projet britannique Diamond Light Source.

Le premier faisceau du synchrotron a été stocké le 2 juin 2006 et les premiers utilisateurs sont attendus pour début 2008.
Administrativement, le synchrotron SOLEIL est une société civile, dont les membres sont le CNRS (72 %) et le CEA (28 %). La Région Île-de-France, le Conseil général de l'Essonne ainsi que la Région Centre sont également fortement impliqués dans le projet, notamment en finançant une grande partie de sa construction.
Très grand instrument de recherche au service de la communauté scientifique et de l'industrie, SOLEIL est aussi un lieu de diffusion de la culture scientifique. À ce titre, SOLEIL se visite et propose également des animations pédagogiques pour les enseignants et leurs élèves.


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Ambiance de carnaval autour du cinéma ce samedi à Evry

Plusieurs centaines d’enfants et de parents ont participé à un Carnaval original autour des thèmes cinématographiques. Depuis des mois dans les centres de loisirs, les maisons de quartiers, dans les écoles, tous ont préparé ce carnaval avec un choix de masques, de costumes, de chars, de musiques dont le thème central était le cinéma.

Au hit parade de ces festivités Charlot et les Temps modernes, l’Ile aux pirates, ET, Alice aux pays des merveilles, la guerre des étoiles, Blues Brothers, le cinéma indien et bien d’autres sujets.

Partis de chaque quartier de la ville, tous se sont retrouvés devant la mairie pour un défilé grandiose, gâché par la pluie, mais avec beaucoup de bonheur et de chaleur humaine.

Un lâché de ballons a clôturé ce carnaval exceptionnel qui fera date dans la ville préfecture de l'Essonne.




Photo, texte, et vidéo E-Mosaïque


Snecma: rassemblement de salariés devant le commissariat d'Evry (Essonne)

Entre 150 et 300 salariés de la Snecma se sont rassemblés devant le commissariat d'Evry, en soutien à cinq salariés qui y étaient convoqués pour des dégradations commises lors d'une manifestation le 22 février dans l'Essonne.
La direction du motoriste aéronautique est revenue sur les mesures de licenciement envisagées dans un premier temps, mais trois voire quatre salariés ont fait l'objet d'une mise à pied de cinq jours, un autre s'est vu délivrer un avertissement, selon Manuel Sanchez, délégué syndical central CGT.
La direction a maintenu la plainte contre X pour des dégradations commises au siège de l'entreprise le 22 février, à Courcouronnes (Essonne), lors d'une manifestation pour les salaires, selon la même source.
La grève qu'a connu le site de Gennevilliers depuis le 18 février a cessé depuis mardi, mais la production reste perturbée par des actions ponctuelles.
La CGT, la CFDT et FO dénoncent l'accord salarial signé le 14 février par les seules CFE-CGC et CFTC.

Cet accord comprend pour 2008 une augmentation globale de la masse salariale de 3,3% (augmentations générales et individuelles), 7% du salaire annuel versé en plus au titre de l'intéressement, 0,5% du salaire annuel en supplément d'intéressement avec un minimum de 170 euros net, et 4,4% du salaire annuel au titre de la participation, selon la direction.
La maison mère de Snecma, le groupe Safran, a enregistré en 2007 un bénéfice net de 406 millions d'euros qui a plus que doublé par rapport à 2006.


ELECTIONS 2008 A EVRY

L'enjeu principal des élections sur l'agglomération d'Evry concerne surtout la future majorité de la future communauté d'agglomération. Sur les cinq villes concernées par cette communauté d'agglomération d'Evry Centre, trois devraient normalement reconduire les maires sortants. Manuel Valls à Evry, Jean Hartz à Bondoufle et Thierry Mandon à Ris Orangis garderont probablement leurs postes de Maires.
Stéphane Beaudet à Courcouronnes devrait être lui aussi reconduit grâce à son implantation locale. M. Lafon à Lisses est dans une posture plus difficile. La perte pour la Droite de Lisses devrait permettre au Parti socialiste et à Manuel Valls de prendre le contrôle de la communauté d'agglomération, mais rien n'est jamais acquis en politique.
Dans tous les sondages, les 2/3 des personnes interrogées indiquent qu'elles s'exprimeront uniquement par rapport au contexte local, 1/3 par rapport au contexte national.
C'est donc sur ce point que la droite peut tomber à Lisses et à Courcouronnes, dans un climat où la cote de Sarkozy s'écroule de mois en mois.

Autre enjeu de cette élection, c'est celui du renouvellement du mandat de M. Berson sur le canton d'Evry Nord - Courcouronnes. Au deuxième tour cela ne devrait pas poser de problèmes à condition de retrouver l'ensemble des voix de la gauche.
Par contre le troisième tour devrait être plus difficile pour M. Berson. Trois candidats socialistes revendiquent le poste de Président qu'il occupe aujourd'hui, Jérome Guedj, Francis Chouat et lui même, et il n'est pas le favori des militants qui devront désigner par vote interne le choix du futur Président du conseil général de l'Essonne.



UN PHARE A EVRY
La ville préfecture de l'Essonne ne se trouve pas au bord de la mer, et pourtant depuis le 29 Octobre 2007 elle dispose d'un phare ou plus exactement d'un " Aérophare ", visible de jour et de nuit et à plusieurs kilomètres.
La réalisation de ce projet unique dans le monde, est l'œuvre d' Aérophile une PME de 24 salariés qui a déjà à son actif l'exploitation de plusieurs animations ressemblantes au Parc André Citroéën à Paris, ou au Parc Euro-Disney…
Le financement a été assuré par le Centre Commercial d'Evry2, le plus important de l'Ile de France Sud, fort de ses 235 boutiques, dont Carrefour, Darty, la FNAC…

L'Aérophare est un monument permanent permettant l'ascension d'un ballon sur une hauteur rigide de 60,80 mètres, soit plus que la hauteur de la tour de Pise, l'Arc de Triomphe ou le Statue de la Liberté.
Il peut fonctionner même en cas d'intempéries ou de forts vents (jusqu'à 70 km/h). Cet édifice est constitué d'un bâtiment qui regroupe un poste de pilotage et une salle de projection, d'une structure métallique constituée d'un faisceau de tubes ronds, décrivant un mouvement d'hélice ascendante, d'un système d'élévation constitué de trois machineries indépendantes.
L'attraction proposée aux usagers durera 10 minutes, dont 5 minutes en vol pour le prix de 3 €uros le vol. Plus de 100 000 voyageurs sont attendus dès la première année.





LA FICHE TECHNIQUE
Trois mois de construction (dans les Vosges, en Bourgogne et en Bavière).
Structure de 60 mètres de haut, 10 mètres de diamètre, 55 tonnes d'acier, 2500 boulons.
15 passagers par vol.
Prix moyen de l'espace publicitaire proposé : 15 000 €uros par semaine.
Prix du vol pour les particulier 3 €uros.
Prix total de l'investissement global : 1,5 millions d'€uros.
Emplacement situé sur le parking sud du centre commercial, face à la mairie et à la cathédrale).


EVRY
MANIFESTATION DES SANS-PAPIERS

Des milliers de citoyen-es soutiennent activement la lutte des Sans-Papiers de l'essonne entamée depuis le 21 avril en s'invitant à l'église Saint-Paul de Massy.
506 personnes luttent depuis 133 jours pour leur dignité et attendent la régularisation de leur situation !!

Ces personnes sont des enfants, des femmes et des hommes arrivés en France pour différentes raisons, mais dans un pays qu'ils se sont choisi. Ils sont intégrés dans la société française :
Les enfants sont scolarisés, participent aux activités de centres aérés.Les adultes travaillent, exercent des activités bénévoles dans les activités sportives, culturelles, syndicales, religieuses pour certains.

Durant ces 133 jours de lutte, de mobilisations, de rassemblements, les 506 personnes ont reçu pour toute réponse de la préfecture (malgré la promesse faite aux élus) :
o deux expulsions
o le report permanent de l'examen des dossiers malgré l'engagement du Ministre de trouver une solution avant l'été.

Le samedi 1er septembre de Juvisy à Evry des centaines de manifestants ont soutenu cette action pour exiger la régularisation Maintenant des Sans-Papiers entrés en lutte.

Plusieurs dizaines d'organisations ont apporté leur soutien à cette marche dont : Action Catholique Ouvrière - Juvisy/Athis (AOC), Alternative citoyenne Essonne, Alternative Libertaire, Association des Tunisiens de France (ATF), Attac Nord 91, Cactus.La Gauche !, Comité CGT des Sans-Papiers des Ulis, Coordination de Nouvelle Education Populaire (CEN), FSU, FSU 91, LCR 91, LDH Ile-de-France, Les Cafeministes, Les Verts 91, MRAP 91, PCF, UD CGT 91, Union Syndicale Solidaire 91, Unir, Veto !,









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