Disposant de fortes réserves de capacité, la voie d’eau peut absorber un important trafic de marchandises. Elle est écologique, économique, fiable.
Le réseau fluvial français est structuré dans de grands bassins hydrauliques irriguant 5 axes à grand gabarit qui desservent d’importants ports maritimes : la Seine, le canal Dunkerque-Escaut, le Rhône et la Saône, de St Jean de Losne à Marseille et Fos, la Moselle, le Rhin, sur sa partie internationale canalisée jusqu’à Bâle.
Il est composé de 8 500 km de voies navigable dont 2 000 km de voies de grand gabarit.
Il dessert 2 761 communes dont de grandes agglomérations (Paris, Lyon, Strasbourg, Lille…), 16 millions d’habitants, le quart de la population française.
Il permet l’acheminement direct de masses importantes de marchandises, qu’il s’agisse de déchets urbains et ménagers, de matériaux de construction, de produits chimiques, mais aussi de conteneurs.
En 2002 le trafic fluvial et fluvio-maritime était le suivant : 7 247 millions de tonnes kilomètres transportée.Après 30 ans de régression, ce trafic a augmenté de 22.1 % depuis 1997 (108 % pour les conteneurs), de part la volonté politique des pouvoirs publics et en particulier du ministre des Transports JC Gayssot.
Entre 2000 et 2006, 640 millions d’€uros ont ou seront investis pour moderniser le réseau.
Plusieurs grands projets sont à l’étude comme ceux : de la création du canal Seine-Nord à grand gabarit reliant le bassin de la Seine et de l’Oise à cout terme.
A plus long terme sont envisagés les créations des liaisons Seine-Moselle/Rhin, Moselle-Saône/Rhône.
INQUIETUDE POUR L’AVENIR
Répondant aux directives européennes et gouvernementales la direction de VNF veut engager une profonde réforme de ses structures qui ressemble étrangement à celle des chemins de fer.
Les Echos indiquent ainsi que “ l’établissement public va concentrer ses activités sur les grands axes et apprendre à gérer les réalités du marché des transports de marchandises. ”
“ Un réseau magistral ” où sera concentré les axes de trafic à fort potentiel doit être défini, le reste sera laissé aux Régions qui déterminerons en fonctions de leurs moyens leurs propres priorités surtout déterminées par les activités