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HISTOIRE
Des silex taillés préhistoriques témoignent de l'ancienneté de l'habitat dans la région. A l'époque néolithique, la population avait augmenté et éleva des menhirs, dont beaucoup nous restent, à Milly-la-Forêt, Etampes, Villeneuve-le-Roi, Boussy-Saint-Antoine.
La conquête romaine fut marquée par la lutte entre Labienus et Camulogène, le long de la vallée de la Seine. La région fut convertie au christianisme par saint Chéron et saint Yon, qui ont laissé leurs noms à des villages. L'époque mérovingienne fut marquée ici par des luttes entre princes rivaux : en 604, Thierry Il d'Austrasie vainquit Clotaire Il de Neustrie près d'Etampes, ville qui sera détruite en 911 par les Normands de Rollon.
A l'époque féodale, la défense du sol entraîna la construction de châteaux forts, qui firent bientôt obstacle à l'établissement du pouvoir des rois. Hugues Capet, qui résidait à Dourdan, Robert le Pieux, qui vivait souvent à Etampes, et leurs successeurs, durent prendre d'assaut ces forteresses, surtout Méréville et Montlhéry. Mais la paix royale ainsi établie fut à nouveau troublée par la Guerre de Cent Ans, qui fit baisser la population de moitié, puis par la lutte contre les Bourguignons, avec la bataille indécise de Montlhéry, enfin par les Guerres de Religion, dont souffrirent Corbeil et Dourdan.

Les châteaux servaient aussi de prison et accueillirent, à Etampes, la reine Ingeburge de Danemark, que Philippe Auguste voulait répudier, et à Dourdan, Jeanne de Bourgogne, compromise dans le scandale dont Dumas a tiré "La Tour de Nesles". Aux époques de calme, la construction de belles halles de bois, à Méréville, à Arpajon ou à Milly, témoigne du développement de l'agriculture, prospère sur tout le territoire, et du commerce, favorisé par les nombreuses voies d'eau. Mais la région, aux 17ème et 18ème siècles, fut aussi résidentielle : nombre de châteaux seigneuriaux s'y élevèrent et c'est dans la forêt de Sénart que Louis XV fit connaissance avec Mme de Pompadour, tandis que l'on fabriquait la porcelaine à Mennecy : région où vécurent successivement Guillaume Budé, Boileau, Mme de Sévigné, Charles Perrault, Chamfort. Le 19ème siècle resta agricole, mais vit le fonctionnement, en 1832, du premier bateau à vapeur à Corbeil, patrie de la grande industrie : moulins, papier, imprimerie, matériel Decauville.
C'est à Boussy-Saint-Antoine, en 1884, que naquit Dunoyer de Segonzac. Après la dernière guerre un grand centre universitaire scientifique, de portée mondiale, s'installa à Orsay. En 1964 fut créé le nouveau département, urbanisé dans sa partie nord, agricole dans le sud, et qui reçut pour chef-lieu une ville peu à peu nouvellement construite, Evry.

ARTS
C'est un pays d'églises, et même de belles églises, dont certaines remontent en partie à l'époque romane, comme La Ferté-Alais ou Notre-Dame du Fort d'Etampes, curieuse par son appareil fortifié et son portail sculpté. Corbeil, maintenant cathédrale, Palaiseau, Dourdan, Longpont, autrefois siège d'un pèlerinage célèbre, furent commencées au 12ème siècle et continuées à travers les transformations du gothique, lequel s'exprime avec une grandeur exceptionnelle à Saint-Sulpice de Favières, "la plus belle église de village de France".
Le 16ème siècle a édifié la curieuse tour penchée de l'église Saint-Martin d'Etampes et commencé l'église de Limours, qui conserve de beaux vitraux de l'époque. Le 17ème siècle a tapissé l'intérieur de l'église de Brunoy d'un ensemble de boiseries qui évoque le célèbre château voisin, malheureusement disparu.Enfin au 20 ème la seule cathédrale construite le fût à Evry. Ces églises sont souvent riches en objets d'art populaire, statue de saint Barthélemy à Boutigny et surtout souches de cierges du Val-Saint-Germain.
Mais c'est aussi un pays de châteaux, d'abord féodaux, forteresses édifiées pour défendre un pays ou commander une route : la tour de Montlhéry. est la plus connue, mais on rencontre 'également les châteaux forts de Dourdan, Marcoussis, Farcheville, Milly, la tour Guinette à Etampes, les donjons de Puiselet-le-Marais et de Sainte-Geneviève-des-Bois. Certaines fermes ont été également fortifiées au Moyen Age : Villemartin, Saint-Cyr-sous-Dourdan.
A ces édifices guerriers succédèrent des demeures plus souriantes, évoluant peu à peu vers un souci de confort, d'élégance, de prestige; toute une série de châteaux fut édifiée au début du 17ème siècle : Bâville, Courances, Chamarande, Belesbat montrent les jeux subtils de l'ardoise, de la pierre et de la brique, tandis que Saint-Jean de Beauregard et Mesnilvoisin habillent d'une pierre plus rude leurs volumes équilibrés. Courson, Athis, le Grand-Saussay adoptent des proportions moins majestueuses, une harmonie plus subtile, et l'époque Louis XVI jette tous ses feux de grâce et de majesté, à la fois, avec le château du Marais.
La même époque voyait la transformation des jardins, dont nous avons un exemple célèbre avec les fabriques du parc de Méréville, aujourd'hui transportées à Jeurre. Et l'art moderne n'est pas négligeable en Essonne, qu'il s'exprime par les volumes de l'architecture urbaine à Evry (pyramides d'Andrault et Parat), par la verticale des châteaux d'eau de Mennecy et des Ulis, par le centre aéré de Villelouvette (de Renaudie et Riboulet), par le couvent des Franciscains d'Orsay ou par le décor dont Jean Cocteau pourvut, à Milly, la chapelle Saint-Blaise-des-Simples. .




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